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Résultats de votre recherche de armes.

lundi 15 avril 2013

Zone

(#Guillaume Apollinaire)

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mercredi 7 octobre 2009

Le crépuscule du dollar

#(East Point)

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dimanche 6 mai 2007

267049

Soit 0,6% des 44508224 électeurs appelés à voter, ce jour. Si tous les bulletins étaient exprimés. Les abstentionistes sont déjà comptabilisés, voire compatibilisés.

Au regard du million de voix qui seront dans les entrailles de machines pas en papier (vous les avez vos papiers ?), c'est cacahouètes (peanuts, loi Toubon). Mais Ségolène 1ère pourrait s'imposer et nous entrerions dans le Ségoland. Voie nouvelle vers la démocratie, la liberté, et l'alternative.

Certes, c'est une voie étroite, et fondamentale : à quoi servent nos neurones en dehors du fait de consommer ? Selon les principes utilitaristes, l'homo economicus est doué de rationalité. Et plus prosaïquement d'un ego, et de l'égoïsme qui va avec. C'est basique mais ça marche. Même plus tôt bien partout ailleurs.

La France est elle en dehors du monde ? Oui de plus en plus. A l'échelle de sa balance commerciale, de son déficit, dont l'analyse relève de moult interprétations. A l'aune de ses engagements sur des théatres extérieurs (non, c'est pas de la culture, mais les revolvers y sont) ? Afghanistan, Afrique (dont le courrier est sous le sceau de la Constitution), Asie centrale ? Où sommes-nous donc ?

Depuis, 1789, nous sommes devenus citoyens. Et en avons fait profiter beaucoup d'autres depuis sur la planète, et même des femmes, en France en 1944 ! Alors une femme présidente en 2007 ?

Faire autre chose de nos neurones. La pensée de Mai 68 revue et corrigée par la papicratie révolutionnaire sur velours rouge, et bleu depuis que d'aucun se sont ralliés à sa critique pour invoquer la responsabilité de tous nos maux, et parfaire ainsi l'objectif de la fin de la culpabilité.

Car en aucun cas, nous ne serions être redevable à l'Histoire. Debord, Deleuze, Foucault, Guetary Guattary (pas lu !). Sans gène, y a pas de plaisir.

Des neurones pour le nucléaire, pour la molécule qui sauve, mais contre de la monnaie, ou du temps, puisque "time is money" (combien d'années votre crédit ?). Mais lorsque j'étais encore enfant, en mai 68, et puis dans les années qui ont suivi on m'a parlé de progrès. Le terre peut supporter des milliards d'êtres humains, les nourrir, les soigner, les éduquer, les faire vivre humainement.

Aujourd'hui, je peux poster sur ce site, et aller voter, avec mes neurones (c'est bobo). Mais demain ? Au pays des propiétaires nucléarisés, je serais dans ce que nous dénoncions voilà presque trente ans comme les prémices d'une société policière ? Ne serait-ce que pour garder jalousement les déchets !

Dimanche, il n'est pas sept heure, et la sirène retentit comme une propagande... Debout Citoyen

jeudi 3 mai 2007

Le Loup et le Renard

Livre XII - Fable 9

D'où vient que personne en la vie
N'est satisfait de son état?
Tel voudrait bien être soldat
A qui le soldat porte envie.

Certain renard voulut, dit-on,
Se faire loup. Hé! qui peut dire
Que pour le métier de mouton
Jamais aucun loup ne soupire?

Ce qui m'étonne est qu'à huit ans
Un prince en fable ait mis la chose,
Pendant que sous mes cheveux blancs
Je fabrique à force de temps
Des vers moins sensés que sa prose.

Les traits dans sa fable semés
Ne sont en l'ouvrage du poète
Ni tous ni si bien exprimés.
Sa louange en est plus complète.

De la chanter sur la musette
C'est mon talent, mais je m'attends
Que mon héros, dans peu de temps,
Me fera prendre la trompette.

Je ne suis pas un grand prophète ;
Cependant je lis dans les cieux
Que bientôt ses faits glorieux
Demanderont plusieurs Homères ;
Et ce temps-ci n'en produit guères.
Laissant à part tous ces mystères,
Essayons de conter la fable avec succès.

Le renard dit au loup: « Notre cher, pour tous mets
J'ai souvent un vieux coq, ou de maigres poulets
C'est une viande qui me lasse.
Tu fais meilleure chère avec moins de hasard
J'approche des maisons; tu te tiens à l'écart.
Apprends-moi ton métier, camarade, de grâce ;
Rends-moi le premier de ma race
Qui fournisse son croc de quelque mouton gras
Tu ne me mettras point au nombre des ingrats.
- Je le veux, dit le loup ; il m'est mort un mien frère
Allons prendre sa peau, tu t'en revêtiras.»
Il vint, et le loup dit « Voici comme il faut faire,
Si tu veux écarter les mâtins du troupeau.»
Le renard, ayant mis la peau,
Répétait les leçons que lui donnait son maître.
D'abord il s'y prit mal, puis un peu mieux, puis bien ;
Puis enfin il n'y manqua rien.
A peine il fut instruit autant qu'il pouvait l'être,
Qu'un troupeau s'approcha. Le nouveau loup y court,
Et répand la terreur dans les lieux d'alentour.
Tel, vêtu des armes d'Achille,
Patrocle mit l'alarme au camp et dans la ville
Mères, brus et vieillards, au temple couraient tous.
L'ost au peuple bêlant crut voir cinquante loups
Chien, berger et troupeau, tout fuit vers le village,
Et laisse seulement une brebis pour gage.
Le larron s'en saisit. A quelque pas de là,
Il entendit chanter un coq du voisinage.
Le disciple aussitôt droit au coq s'en alla,
Jetant bas sa robe de classe,
Oubliant les brebis, les leçons, le régent,
Et courant d'un pas diligent.

Que sert-il qu'on se contrefasse?
Prétendre ainsi changer est une illusion
L'on reprend sa première trace
A la première occasion.

De votre esprit, que nul autre n'égale,
Prince, ma muse tient tout entier ce projet
Vous m'avez donné le sujet,
Le dialogue et la morale.

Jean de La Fontaine

lundi 4 décembre 2006

Automated Tracking System

Le "ciblage automatisé" des voyageurs entre en vigueur aux Etats-Unis 2006-12-04 08:54:15
WASHINGTON (AFP)

Plusieurs associations de défense des libertés ont dénoncé un système de "ciblage automatisé" qui doit entrer en vigueur lundi au Etats-Unis pour évaluer le risque terroriste posé par chaque voyageur ou marchandise.

"Jamais dans l'histoire américaine notre gouvernement ne s'était engagé dans une entreprise massive visant à attribuer des scores d'+évaluation de risque+ à ses propres citoyens", a estimé dans un communiqué Barry Steinhardt, chargé des questions de technologie à la plus puissante de ces associations, l'ACLU.

Le ministère de la Sécurité intérieure a publié discrètement début novembre une notice expliquant les grandes lignes du programme, qui vient officiellement remplacer un système géré jusqu'à présent par le ministère du Trésor.

Baptisé "Automated Tracking System" (système de ciblage automatisé), le programme centralisera un grand nombre de données, soumettra chaque voyageur, Américain ou non, à une "évaluation de risque" terroriste, et stockera toutes ces informations pendant 40 ans.

"Ce n'est pas un nouveau système", mais un intranet qui vise à "améliorer la collecte, l'utilisation et l'analyse des renseignements qui peuvent nous aider à cibler et identifier des terroristes potentiels ou des armes terroristes", a assuré jeudi Jarrod Agen, porte-parole du ministère.

Mais l'ancien système ne concernait que les marchandises et le nouveau rappelle le programme "Total Information Awareness", qui fouillait dans les bases de données des compagnies aériennes, financières et de santé, et auquel le Pentagone avait dû renoncer en 2003 sous la pression médiatique.

A partir de lundi, le "ciblage automatisé" disposera d'un large éventail d'informations puisqu'il puisera dans les données des services du Commerce, du Trésor et des compagnies aériennes, "mais pas uniquement", annonce la notice.

Les seuls éléments transmis par les compagnies aériennes vont de l'adresse postale et électronique au type de bagages du passager, du numéro de sa carte de crédit au type de repas qu'il a demandé pendant le vol.

En plus du flou entretenu sur les données relevées, le ministère n'autorisera pas les dizaines de millions de personnes concernées à consulter le résultat de leur évaluation.

Ces éléments seront en revanche accessibles, toujours pendant 40 ans, à une liste imprécise d'autorités fédérales, locales ou étrangères, ou même, dans des conditions floues, à des "des experts, des consultants, des étudiants"...

"Quand un ordinateur gouvernemental inconnu, utilisant des sources d'information inconnues, vous aura qualifié de +risque pour la sécurité+ et aura commencé à faire circuler ce label au sein du gouvernement, vous n'aurez aucun moyen réel de découvrir pourquoi on vous a attribué ce label, et encore moins de contester sa validité", a estimé Tim Sparapani, conseiller de l'ACLU.

"Le gouvernement s'apprête à attribuer à des millions de citoyens honnêtes des scores d'+évaluation de risque+ qui vont les suivre toute leur vie", a expliqué dans un communiqué David Sobel, avocat d'une autre association, Electronic Frontier Foundation (EFF).

Ces scores peuvent pourtant interdire à quelqu'un de pénétrer aux Etats-Unis ou d'obtenir un emploi dans un secteur sensible, précise EFF.

Les deux associations ont écrit au ministère pour exiger que ce programme "sans précédent" ne soit pas appliqué sans un débat approfondi sur ses modalités et ses implications.
© AFP.

mardi 7 novembre 2006

Reporters sans frontières organise du 7 au 8 novembre 2006 : 24 heures contre la censure sur Internet

Classement des pays pour la liberté de la presse-2006-rsf.org

La pub n'est pas du meilleur goût, enfin de toutes les façons cela se discute. Ce qui se discute moins c'est la liberté d'expression, ici ou ailleurs. J'avais déjà repris un tract syndical du livre sur la main mise des grands groupes capitalistes sur la presse et les médias en général, et c'est vrai que l'explosion que représente internet en terme de circulation de l'information peut faire peur à ces conglomérats qui règnent sans partage.

Au delà de l'intérêt bien compris du monde business (armes, médias, énergie, télécoms, hightech et toutim...) à préserver, voire à empêcher l'expression d'êtres humains qui ne sont pas de leur avis, il existe un métier, que chaque blogueur sent poindre, même dans son expression la plus narcissique sous son clavier, c'est celui d'informer, de rapporter (reporter in english in the text), bref Reporters sans frontières organise une cybermanif (!) contre la censure sur internet entre aujourd'hui et demain.

Ceci peut rappeler à notre mémoire, courte, les propos de Tim Berners-Lee, l'inventeur du web, sur la capacité du net à grandir et de son devenir :

"Si nous n'avons pas la capacité de comprendre le web comme il devient aujourd'hui, nous finirons avec des choses très mauvaises", a prévenu Sir Berners-Lee, aujourd'hui chercheur au Massachusetts Institute of Technology (Etats-Unis), dans une interview à BBC News.
"Des phénomènes non démocratiques pourraient apparaître et les fausses informations se répandront sur le web", s'est-il inquiété, estimant que les changements technologiques causés par internet pouvaient mener à une transformation radicale de la société.
"Etudier ces forces et la manière dont elles sont affectées par la technologie sous-jacente nous semble réellement important" a-t-il ajouté.

L'article en anglais chez Vnunet.com, et une interview chez IBM, reprise pour les non anglophones en partie sur internetActu.

Exprimez-vous!

jeudi 5 octobre 2006

Ancien Combattant (Indigènes)

(#contributions) ZAO, qui la chante.

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lundi 25 septembre 2006

"A good man is one who does not expire before his time"

(#accroche marketing)

"Un homme bien, c'est celui qui n'expire pas avant son heure"

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vendredi 26 mai 2006

Dans vos yeux

Dans vos yeux
J'ai lu l'aveu de votre âme
En caractères de flamme
Et je m'en suis allé joyeux
Bornant alors mon espace
Au coin d'horizon qui passe
Dans vos yeux.

Dans vos yeux
J'ai vu s'amasser l'ivresse
Et d'une longue caresse
J'ai clos vos grands cils soyeux.
Mais cette ivresse fut brève
Et s'envola comme un rêve
De vos yeux.

Dans vos yeux
Profonds comme des abîmes
J'ai souvent cherché des rimes
Aux lacs bleus et spacieux
Et comme en leurs eaux sereines
J'ai souvent noyé mes peines
Dans vos yeux.

Dans vos yeux
J'ai vu rouler bien des larmes
Qui m'ont mis dans les alarmes
Et m'ont rendu malheureux.
J'ai vu la trace des songes
Et tous vos petits mensonges
Dans vos yeux.

Dans vos yeux
Je ne vois rien à cette heure
Hors que l'Amour est un leurre
Et qu'il n'est plus sous les cieux
D'amante qui soit fidèle
A sa promesse... éternelle
Dans vos yeux.

Gaston COUTÉ (1880-1911)

mercredi 24 mai 2006

Obsession

Beaux yeux, charmeurs savants, flambeaux de notre vie,
Parfum, grâce, front pur, bouche toujours ravie,
Ô vous, tout ce qu'on aime ! ô vous, tout ce qui part !
Non, rien ne meurt de vous pour l'âme inassouvie
Quand vous laissez la nuit refermer son rempart
Sur l'idéal perdu qui va luire autre part.

Beaux yeux, charmeurs savants, clairs flambeaux ! Dans nos veines,
Pour nous brûler toujours du mal des larmes vaines,
Vous versez à coup sûr tous vos philtres amers.
Nous puisons aux clartés des prunelles sereines,
Comme au bleu des beaux soirs, comme à l'azur des mers,
Le vertige du vide ou des gouffres ouverts.

Front pur, grâce, parfum, rire ! En nous tout se grave,
Plus enivrant, plus doux, plus ravi, plus suave.
Des flots noirs du passé le désir éternel
Les évoque ; et sur nous, comme autour d'une épave
Les monstres de l'écume et les rôdeurs du ciel,
S'acharnent tous les fils du souvenir cruel.

Tout ce qu'on aime et qui s'enfuit ! Mensonges, rêves,
Tout cela vit, palpite, et nous ronge sans trêves.
Vous creusez dans nos coeurs, extases d'autrefois,
D'incurables remords hurlant comme les grèves.
Dites, dans quel Léthé peut-on boire une fois
L'oubli, l'immense oubli ? Répondez cieux et bois !

Non, rien ne peut mourir pour l'âme insatiable ;
Mais dans quel paradis, dans quel monde ineffable,
La chimère jamais dira-t-elle à son tour :
" C'est moi que tu poursuis, et c'est moi l'impalpable ;
Regarde ! J'ai le rythme et le divin contour ;
C'est moi qui suis le beau, c'est moi qui suis l'amour ? "

Quand vous laissez la nuit se refermer plus noire
Sur nos sens, quel gardien au fond de la mémoire
Rallume les flambeaux, et, joyeux tourmenteur,
Nous montre les trésors oubliés dans leur gloire ?
Quand nous donnerez-vous le repos contempteur,
Astres toujours brillant d'un feu toujours menteur ?

Cet idéal perdu que le hasard promène,
Un jour, là-haut, bien loin de la douleur humaine,
L'étreindrons-nous enfin de nos bras, dans la paix
Du bonheur, dans l'oubli du doute et de la haine ?
Ou, comme ici, fuyant dans le brouillard épais,
Nous crîra-t-il encor : plus loin ! Plus tard ! Jamais !

Oui, nous brûlant toujours d'une flamme inféconde,
Rire enivré, doux front, parfum, grâce profonde,
Tout cela vit, palpite et nous ronge de pleurs.
Mais dans quelle oasis, en quels cieux, sur quel monde,
Au fond de la mémoire éclorez-vous ? ô fleurs
Du rêve où s'éteindra l'écho de nos douleurs !

Léon DIERX (1838-1912)
(Recueil : Les lèvres closes)

vendredi 27 janvier 2006

L'amour ?

(#Moravagine de Blaise Cendrars)

Couverture du roman Moravagine chez Grasset

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dimanche 6 mars 2005

Les soliloques du pauvre

(#Gabriel Randon, alias Jehan Rictus)

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dimanche 10 octobre 2004

Quand t'es dans le désert

#(J-p. Capdevielle)

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mercredi 18 août 2004

Entre -12,7 et -11,6° C

(#Farhenheit 9/11)

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mercredi 14 juillet 2004

Balzac et la petite tailleuse chinoise

(#livre à lire)

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Des armes

(#poème)

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