Les philosophes qui parlent d'internet oscillent généralement entre deux discours : majoritairement ils critiquent un univers du virtuel où les notions d'écriture, de propriété intellectuelle se perdent au profit de l'image standardisée et de la communication vide. D'autres, à l'inverse, s'extasient devant la circulation illimitée des échanges et l'inventivité des simulacres. Est-il possible d'éviter à la fois la déploration réactive et l'admiration naïve, pour enfin réfléchir philosophiquement à la définition, à la réalité et aux effets de l'internet?

Pour cela il faut décrire et penser le réseau, ses productions textuelles et imaginaires, ses fonctionnements collectifs. Au lieu d'évaluer un usage technique, on s'interrogera alors sur une nouvelle définition du sujet et sur de nouveaux modèles politiques impliqués par l'internet.

A écouter, toujours sur France Culture, il y est question d'identité, de transformabilité, d'agora, d'usages et de pratiques.

Profitez-en aussi pour entendre la finesse de la revue de presse (5') après le journal de 9h00 de Jean-Louis Ezine.

Tout ça me met déjà de bonne humeur pour la journée.