Une (re)lecture de cette histoire de fils de pute, écrite sous pseudonyme par Romain Gary. D'une tendresse, et d'un réalisme sans fard, cet aperçu de la vie d'un clandé dans les années 70, donne à rire, penser, et pourquoi pas pleurer.

En tout cas, Momo et Mme Rosa sont très attachants par leur naturel et leur instinct de survie, et donnent une preuve que dans les épreuves, souvent, seul la capacité d'aimer compte, et que cela n'a pas de prix.

A recommander en ces périodes de "reality-show".

A noter, que dans l'édition que j'aie lue (Rombaldi), l'auteur est encore identifié comme un certain Paul Pavlowitch, cousin éloigné de R.Gary, ce qui signifie que la mystification de Gary a très bien fonctionné au moins jusqu'en 1977.