Tout le monde, là ici, dans le coin a chaud. C'est une évidence, la lune est pleine, il n'y a pas d'air. Respirer, transpirer.

Attendre que cela passe, doucement dans la moiteur de cet air lourd, de ces pics d'ozone sans cesse annoncés et que nous ne pouvons voir, transparent comme l'air. Qui aurait pu dire, il y a trente ans, dans un monde sans blogosphère, que le temps de la pollution aurait été un ciel sans nuage et plein d'ozone. A cette époque de "crise pétrolière" (1974), les blogonautes étaient à peine nés, et des choix devaient être faits. C'est aujourd'hui que nous pouvons commencer à prendre la mesure, mais sans trop penser aux lendemains, car selon les prévisionistes les avis divergent.

Demain le déluge, mais c'est déjà aujourd'hui dans le golfe du Bengale, ou pas de lendemain car de toutes façons, il n'y aura pas de place pour tout le monde. Chacun peut faire l'expérience de l'inertie, c'est peut-être pour ça que cela donne l'impression d'aller doucement, mais une fois le mouvement enclanché, devons-nous redouter l'entropie et son emballement ?

Nous verrons ça demain, il reste encore beaucoup à faire.